Lorsque j'y pense je vous écris un mot....

Aujourd'hui le ciel est bleu comme une banquise...il fait si froid.

21 janv. 2011

L’amour tambourinant :

Serrés l'un contre l'autre mes doigts au son de tes frissons vibrent sur ta peau comme le coeur d'un tambour… nos peaux tendues explose de plaisir…

18 janv. 2011

Ma bio rapido, que les grandes lignes sans m'éterniser...Ensuite je ne vous embête plus avec tout ça...on passe à autre chose !

J'ai commencé à émettre mes première rimes lorsque je disais : Gaga...baba...dada...bigaga...

Même si plusieurs épreuves se sont greffées à ma vie je me porte relativement bien aujourd'hui!

Ce que je veux principalement c'est que vous compreniez pourquoi j'écris et ce que j'ai dans les tripes pour écrire...

Je suis née à Montréal en juin 1959. J'ai grandi entre Laval et Mont-Laurier où mes parents avaient un chalet devenu le mien par héritage.

J'ai 11 ans. Mon père se fait frapper par un automobiliste qui aimait la vitesse (à Mont-Laurier) alors qu'il est en moto. Sans casque protecteur, il est projeté sur le pare-brise tête première. S'ensuit un profond coma. Il décède 4 mois plus tard à l'âge de 45 ans. Moi j'en ai 12.

À 18 ans. Ma grand-mère maternelle, qui est comme une deuxième mère, décède d'une longue maladie qui lui faisait oublier qui nous étions...

J'ai toujours 18 ans. Petit accident, je trébuche dans la neige alors que je courais pour ne pas me faire attraper par un ami (on se taquinait quoi) ma tête se fait littéralement écraser sous son poids car il arrivait à toute vitesse derrière moi.

Résultat, mon cou craque sous le choc. Le soir même je ne dors pas. Prise de spasme qui couche ma tête sur mon épaule. Par la suite je souffre fréquemment de torticolis.

S'installe un latérocolis à mon insu. Maladie peu connue en ce temps là. Cela prendra 6 ans avant de trouver le seul médecin au monde capable d'opérer. Le docteur Claude Bertrand   neurochirurgien de l’hôpital Notre-Dame a réussi l'intervention chirurgicale qui dura 5 heures et s'ensuivit un an de physiothérapie. Aujourd'hui, il n'y a qu'un peu de mal lors de mauvais temps ou de stress.
Toujours à 24 ans et avant de subir cette opération ma mère mourait d'un cancer. Trois mois et un jour après la mort de ma mère qui n'avait que 55 ans (le jour de son anniversaire), je subissais cette intervention chirurgicale pour tenter de me redonner une vie sans handicap profond. Mon latérocolis m'empêchait de fonctionner normalement. La douleur était si intense et vive que ma tête restait coincée sur mon épaule. Merci docteur Bertrand vous m'avez redonné la vie.

Petit répit de vie plus agréable à partir de l'âge de 25 ans environ. J'épouse un homme merveilleux. On voyage, on s'amuse, on achète une maison...on vit quoi! À 31 ans, j'accouche, par césarienne, d'un bonheur inestimable!!! C'est la crise d'Oka, nous sommes le 8 août 1990. Les warriors et l'armée se battent... Mais nous ne savons pas encore... Nous aussi, on va devoir se battre. Toute notre vie pour notre fille qui est autiste...

J'ai travaillé plus de 20 ans dans une institution financière. Mais suite à une longue maladie non diagnostiquée (apnée du sommeil), j'ai démissionné de mon boulot car j'étais suicidaire et épuisée. Maintenant, ma santé se stabilise mais je reste fragile. Ma mémoire, j'en suis certaine, a été affectée par cette maladie. 


Donc des chiffres, je suis passée aux lettres et ce n'est que pour le meilleur je l'espère...en tout cas ça me fait du bien d'écrire.

7 mois après l'opération de mon latérocolis je me mariais avec un petit torticolis...

17 janv. 2011

** Copié de mon site Myspace : 

Comme ça en écoutant Léo Ferré... je ne sais pas pourquoi...

Tout ce qui rend triste n’est pas fini...ça continue...
jusqu’à mourir...mourir d’amour ou bien de haine...
tout ce qui rend heureux  n’est pas fini...ça continue...
jusqu’à revivre...revivre un peu pour un recommencement...
Tout ce qui existe partira avec le temps...avec Léo...
avec nous...avec ce qui demeure avant d’être mort...
Tout ce qui rend triste n’est pas fini...
mais tout ce qui est fini...part avec le temps...

Denise Girard, tous droits réservés, 2008 ©

Si vous êtes des amoureux de la poésie de Ferré...je vous recommande d'aller lire mon ami Jacques Gourvennec. Il est de ceux qui m'ont enseigné la musicalité dans les mots. Il est de ceux que je lis depuis si longtemps déjà!
Un clic ICI et vous serez sur son site!


Bonne lecture et merci Sale Typ' !


Mes commentaires reçus sur myspace. : 


Martial : Très beau texte Denise... Merci à vous... Bisous... Martial.

Denise Girard (moi) : Merci Martial de votre passage et votre gentillesse. À bientôt !
           
 Isabelle : Quand je l'écoute je me dis que la route est longue avant d'acquérir un tel savoir sur sa propre vie...et parfois commune à n'importe quelle autre…merci Denise j'avais presque oublié du coup!!
        
Denise Girard : Tu vois qu'avec le temps tout s'oublie ma Babouchette chérie....mais même ce que l'on oublie nous fait toujours mal lorsque l'on a été écorché vif. Tu sais de quoi je parle je crois...je sais...je t'aime!

Jean Musy
: Merci Denise, c'est très beau. Il n'y a que lorsqu'on est envolé(e) au dessus de soi que l'on peut écrire des choses aussi belles. Si vous n'avez pas le mal de l'air, restez la haut, vous nous faites profiter de l'air pur de vos mots.  Jean
                    
Denise Girard : Jean vous me faites rougir.  Mon Titi bird est en train de muer en dragon bird!
Vos mots sont très touchants...tout autant que votre musique qui s’ancre dans nos cœurs.
 Amicalement merci!  Denise

Erwens 
: super !! c'est bien parfois de se laisser aller !! tu as raison !!! bises et encore bonne année !!     Erwens...

Denise Girard : Merci pour ton passage et oui ça fait du bien d'écrire sans vraiment penser...juste écrire et ensuite structurer.  Bises Erwens !

15 janv. 2011

Le 16 janvier 1984.  Je sais bien que pour la plupart d’entre vous cette date n’a rien qui puisse vous rappeler quoi que ce soit d’important… 

Le 16 janvier 1984…j’ai ouvert les yeux sur ma marraine qui me réveillait. Cela faisait plusieurs nuits que je n’avais pas connues le sommeil ni le rêve ayant passé plusieurs nuits et jours dans un divan tout près d’un lit. Un lit où ma mère se mourait. Elle étouffait. Et chaque fois qu’elle voulait reprendre son souffle de vie elle tendait la main que j'attrapais rapidement pour la redresser pour qu’elle puisse sentir un filet d’air entrer dans ses poumons. 

J’avais réussi à m'endormir une nuit…une seule nuit toutes les autres n’avaient été que tourments et souffrances. Et au lendemain de cette nuit où j’avais finalement pu m’assoupir légèrement…ma marraine chérie debout devant mon lit m’annonçait que ma mère nous avait quittées.

Je m’habille comme un automate. Je ne sais même plus comment on est arrivée à l’hôpital.  Je revois ma mère. Elle semblait dormir. Un sommeil dont on ne revient jamais.  Je n’avais pas vraiment le courage de Joannie Rochette ( http://joannierochette.ca/biographie ) qui avait pourtant le même âge que moi lors de cette épreuve.

Je me souviens avoir pris mes jambes à mon cou et je me suis retrouvée tête première dans une cuvette  à vomir…et vomir…et revomir mes tripes tellement j’avais mal. Puis d’avoir pleuré sans arrêt tout le trajet du retour mais surtout dans le long corridor de l’hôpital Sacré-Cœur qui n’en fini plus avant que l'on ne retrouve le monde extérieur.

Je n’avais que 24 ans et je croyais déjà que la mort était plus forte que la vie…

 
Ma mère a souffert d’un cancer du sein qui s’est généralisé. Elle est morte à petit feu emportant avec elle une étincelle de moi. Ne riez surtout pas mais je vous jure qu’au salon mortuaire il y a eu un fragment dans mon ventre qui s’est détaché et envolé avec elle,  je l’ai senti partir et s’élever tout là-haut.
Elle ne voulait pas partir sans ce petit morceau pour l’accompagner. Nous étions comme deux sœurs, deux grandes amies elle était ma grande confidente…et je crois qu’aujourd’hui elle l’est toujours tout autant...je vous l’avoue...

Aujourd’hui ma marraine chérie me disait qu’elle a cru qu’elle allait mourir mardi dernier tellement elle  avait de la difficulté à respirer. Ma marraine chérie me disait qu’elle pensait à ma mère parce que demain c’est son anniversaire…celui qui lui a donné la vie mais également le même qui lui a  fauché cette vie… et j’ai si peur que ma marraine chérie ne la rejoigne très bientôt…J'ai si peur...encore...

Bonne fête maman ! Aujourd'hui tu aurais 82 ans et la joie de vivre j'en suis certaine. xXx

12 janv. 2011

L’insomniaque. (chanson)

**À la recherche d'interprète :


Avant d'écrire les paroles de cette chanson les premiers mots qui vinrent à ma rencontre furent :

Y’a un chat
Y’a un rat
Y’a tout ça
Sous mon toit

Il s’en est suivi de mon texte à chanson 
que vous pouvez entendre  ICI

L’insomniaque.

Minuit qui sonne
Le chat ronronne
Sous l’escalier
J’entends gratter
Y’a le tic tac
Le lit qui craque
Les yeux ouverts
Je suis en enfer

Morphée, Morphée
Viens m’aider à
Fermer mes yeux
Sur cette dure journée
J’veux plus rien entendre
Juste me détendre
J’n’ai qu’un seul vœu
Viens me bercer

{refrain X2}
C’est démoniaque
Moi l’insomniaque
J’voudrais tuer
Rien qu’pour rêver
Cesser d’penser
De m’tracasser
J’voudrais dormir
J’voudrais dormir

J’tourne en rond et
J’fixe le plafond mais
Mes vieux péchés
Viennent encore me hanter
J’veux tout oublier
Juste me reposer
J’m’en fais pour rien
J’connais pas demain

 {refrain X2}
Musique (solo)

Le cadran sonne
Le chat ronronne
Dans l’escalier
J’entends monter
Ma blonde me crie
Sors toi du lit
Les yeux ouverts
Les yeux ouverts
 
{Au refrain X3}

Tous droits réservés ©
Auteur Denise Girard., Laval, Qc. SOCAN
Compo ; Jack Lavoie, Cap Rouge, Québec SOCAN

3 janv. 2011

Même si l’on parvenait à écraser toutes les mouches de ce monde les hommes sentiraient toujours la merde… 
(c'était pas ma journée quand j'ai écrit ça...) 

Si la vie n'était que poésie il pousserait des fleurs dans mon lit.

Flirter avec l'amour me rend folle... #sixwords #sixmots

Laver la vaisselle me rend dingue #sixwords #sixmots

Le temps d’un café. Tomber amoureux… 

Ton nom écrit caresse mon regard. #sixwords #sixmots

Tu es la communion après mon péché...

Je suis inimitable…toutes mes fautes sont parfaites et mes qualités incomplètes...

Mon Soupir est à double croche. Je suis 2 X plus croche que d'habitude. J’vais m'enfuir dans une salle quelque part aux confins de l'espace…

Couper 140 caractères en 2 me permettrait de paraître à moitié conne..

Un tweet retweeter peut changer une vie…dévoiler un secret aussi…

Si les anges protecteurs existent vraiment…le mien est entré en collision avec un mur 10000 battements d’ailes à l’heure…

Dormir dans tes bras pour rêver. #sixwords

J’ai d’la musique en bas des reins…mais elle n’est pas sensuelle comme celle de Ferré…mettons Death Metal…

Si la cuisine est considérée comme de la culture…Alors nouille comme j’suis… j’suis bien cultivée…

Oh mon Dieu ! Mon monde virtuel est beaucoup plus grand que mon monde réel…Il n’y a plus de frontière…

Mes mots sont simple c’est la vie qui est compliquée.

Je préfère me faire culbuter que d’être cultivée… (N.B.  : Test pour attirer une nouvelle clientèle sur twitter)

Lorsque la coquille d’un œuf est plus coriace à casser…Est-ce parce que la poule était constipée  ?

Une peine ne peut-être que 2 larmes qui coulent jusqu’à vos genoux pour prier…ou un torrent qui se vide à vos pieds pour s’y noyer…

Je traine mes pieds pour oublier que j'ai une tête...

Y a des musiques qui emporteraient ma vie sans m’arracher un seul crie…

Si la vie n'était qu'un poème il y a longtemps que je ne rimerais plus à rien….

Tu es l’essence de tous mes sens… Bin pour ça que le prix augmente sans arrêt…


La terre secoue comme un remous… #sixwords #sixmots #tsunami

Non je ne ferme pas les yeux sur la souffrance…mais je n’arrive plus à les ouvrir sur l’indifférence… #mesmots

L’apaisement s’embaume là où la blessure s’évanouit…

La mort serait-elle la paresse de l’âme?

La pluie est amour, les rayons du soleil sa caresse…

La nuit est un voile qui cache la beauté du jour…

Peut-on aimer en oubliant comment l’on n’y est parvenu? #mesmots

Le rêve n’est que fumée ou se dessine l’utopie que le vent souffle, souffle à nous l’arracher…

La souffrance n’est qu’une limite qui ne se délimite que par ses limites…

J’ai oubliée comment aimer alors que le verbe manquait à l’appel…

Ma fatigue est si grande qu’aucun repos ne pourrait me sauver….

Un jour j’atteindrai les étoiles mais elles n’auront jamais parut dans mon cahier d’exercices…

Je suis pleine de vie que la mort remplie de ses traces…


#jeudiconfession Je déteste tellement la politique que lorsque qu’apparaît le mot élection je lis toujours érection…1 psy dans la salle?

On a beau secouer la terre les hommes resteront fou…


Mon cœur est un vers qui ne compte pas les syllabes…il rime avec ce qui vibre…